Aucune actualité particulière pour cet hommage,
juste le pur plaisir de dessiner un pur fauve
pour vous faire patienter pendant que je travaille
sur mes pages de soeur Marie-Thérèse…
Voir aussi l’excellente version de Jota Leal,
la sublimissime (et très graphique) version de Da Costa,
il y avait aussi une version jeune de Brando par
l’inégalable Sebastian Krüger mais je ne la retrouve
pas (on peut juste apprécier son Marlon en Parrain).
.
Oui !!!! Superbe, une caricature « animale », musclée, au trait vif et jeté : bravo !
Faut dire que le sujet s’y prête. Je ne suis d’ailleurs pas convaincu par le fond traité à l’ordi, il aurait fallu là aussi plus de force, l’énergie des traits de stylo. Mais, manque de temps…
j’adore votre « manque de temps » … comme pour expliquer une performance décevante. en tant que maître, vous tendez vers le mieux, évidemment. mais même sans ce « manque de temps », quelle qualité! l’attitude, le regard …
c’est, à mon goût (profane, bien sûr), une de vos plus belles réalisations dans ce style.
chapeau, une fois de plus.
Le manque de temps a ceci d’appréciable qu’il pousse à l’urgence et à une sorte d’énergie brute, non maîtrisée. Parfois, c’est intéressant, parfois moins.
J’ai appris au moins une chose au cours de mon existence, c’est que l’art naît de la nécessité de résoudre des contraintes.
Vous vous en tirez nettement mieux que bien. Tout Brando se lit dans votre portait.
J’ai vu la version de Da Costa et ma mâchoire a heurté le sol. J’ai au moins 3 molaires qui se sont décrochées.
Je suis moins convaincu par le Brando de Jota Leal mais sa Marylin est à tomber… amoureux, évidemment, sans pour autant que je lâche le prix qu’il en demande, ça ne serait pas raisonnable.
Ses autres caricatures sont également remarquables.
Quant à Brando il a cette animalité à fleur de peau dans d’autre films dont un, en duo avec Anna Magnani qui, elle aussi, mériterait votre attention.
Il s’agit de « The Fugitive Kind » ou « L’homme à la peau de serpent » de Sidney Lumet, inspiré là aussi par Tennessee Williams.
Encore merci pour tous ces cadeaux que vous nous faites.
Je ne sais pas si l’art naît de la nécessité de résoudre des contraintes, mais l’art naît d’une nécessité et les contraintes lui permettent bien souvent de se surpasser.
Pour Da Costa, je crois qu’il a des arrangements avec l’ordre des dentistes qu’il fournit régulièrement en clientèle.
miam c ‘est dingue comme un marcel ca aiguise l’appétit.
Dites « je travaille sur mes pages de soeur Marie-Thérèse… »
Ne serait ce pas Soeur Marie Thérèse qui aimerait travailler sur ses pages (et ses valets, ses assistants, ses seconds…)
Normal d’être rock and roll quand on a les nonnes (John Lennon) avec soi
La version de Da Costa est brillante!!!
La votre aussi ceci dit!
« pour vous faire patienter pendant que je travaille
sur mes pages de soeur Marie-Thérèse… »
AU BOULOT FEIGNASSE !!!!
Pardon…je…je ne sais ce qui me prends ?!?! A ma décharge, Soeur Marie-Thérèse me manque cruellement.
Moi qui pensais (naïvement) que ce Stanley Kowalski vous ferait perdre la tête et oublier un peu vos obsessions iconoclastes…
La bouche boudeuse est superbe !!!
Félicitations.
Je trouve le regard et la bouche particulièrement réussis.
A eux seuls, on reconnait Brando entre mille.
Bravo.
La version de Jota Leal a un petit côté frère Bogdanov, mais ses réalisations sont terribles…
Merci pour la découverte!!!
La découverte est dans mes liens depuis fort longtemps, vous devriez aller fouiller plus souvent.
La version de Brando dans « un tramway… » réalisée par S. Kruger ?
Ne serait-ce pas celle-ci ?
http://www.newburyfinearts.com/artistsmej/krugerhtml/kruger_p_56l.htm
Il s’agit là plus d’une version « Sur les quais » et je pensais plutôt à une caricature de Brando jeune.
Le dessin est diablement incisif, nerveux, et parvient par l’expression du visage, ce rictus caractéristique de l’acteur, à nous plonger dans l’ambiance poisseuse du film.
On ne perd rien au change avec ton superbe Brando, en félin pour l’autre qui sourit (Blanche), et qui permet, je te l’assure, de patienter jusqu’aux prochains traits, mouais !
…
Et puis, j’aimerais bien avoir aussi deux cerveaux et quatre mains pour produire autant que tu le fais.
Amitiés à sœur Marie-Thérèse.
S’il y avait eu remise de prix comme cela se fait au cinéma, je ne suis pas sûr que pour Brando j’eus le césar ; Da Costa ou Leal l’eussent amplement mérité (Krüger est hors concours). Mais j’apprécie l’amabilité de ton commentaire, tu a sur les questions d’expression la vision d’un orfèvre, tant tes caricatures sont subtiles.
Je ne sais pas pourquoi, mais il me fait penser à Arthur Rimbaud et à ce passage d’une saison en enfer. Vous savez :
« …Me voici sur la plage armoricaine. Que les villes s’allument dans le soir. Ma journée est faite; je quitte l’Europe. L’air marin brûlera mes poumons; les climats perdus me tanneront. Nager, broyer l’herbe, chasser, fumer surtout; boire des liqueurs fortes comme du métal bouillant, – comme faisaient ces chers ancêtres autour des feux.
Je reviendrai, avec des membres de fer, la peau sombre, l’oeil furieux: sur mon masque, on me jugera d’une race forte. J’aurai de l’or: je serai oisif et brutal. Les femmes soignent ces féroces infirmes retour des pays chauds. Je serai mêlé aux affaires politiques. Sauvé. »
Ce doit-être le coté « pur fauve » ou la neige qui recouvre le paysage des provinces de l’est.
Respects chaleureux.
Brando eut été un Rimbaud warrior.
Vous mettez le feu à votre blog avec un brandon :))
Vous avez fait fort à représenter certaines postures « ambigüe » du monstre.
Merci de le représenter jeune, vous me donnez envie (c’est souvent le cas d’ailleurs) de revoir de vieux bons films !
Une petite remarque quand même, vous avez fait une fÔte de frappe dans votre texte d’introduction : « on peu »
Merci d’être et pourvu que cela dure 😉
Merci, c’est corrigé (j’avais laissé passer l’heure du T)…
Superbe caricature, et quelle lumière ! Dommage pour le fond effectivement mais ça n’enlève rien à la qualité de ce trait énergique Bravo.
Eh si, ça colle involontairement à une actualité autour de Brando ! L’excellente surprise qu’est MEGAMIND (la bande-annonce est à chier pourtant) qui sort au ciné le 15 décembre comprend quelques scènes rendant hommage à Marlon Brando en parodiant (très humblement) son rôle dans Superman. A voir en VO of course parce qu’en VF Kad Merad n’y arrive pas du tout du tout du tout…
Etant journaliste, j’ai vu ce film et je l’ai adoré… là où je n’aime en général pas vraiment les dessins animés de Dreamworks (sauf Kung Fu Panda et Dragons en fait).
Voilà qui me paraît quelque peu tiré par les cheveux, heureusement que je n’ai pas (re)dessiné la version de Brando dans « Apocalypse now »…
Tout simplement splendide!
Bravo cher Maître, mes salutations à Joe Champion! ^^
Brando de mort (ue)
…. celle-là est nulle (et sent le poisson)..
Je lui trouve un côté schwarzie jeune ?
C’est vous, Benoît Haller ?
Je ne chante (plus) que sous ma douche.
Brando, que ce soit dans un tramway ou alors en colonel dans « apocalypse now » est un farfadet surprenant. Votre caricature me rappelle cependant deux passage magnifiques en leur genre:
http://www.youtube.com/watch?v=WJ5aNftth5I avec Kim bassinger et Mickey Rourke (avant qu’il aille voir aux enfers si le temps est clément)
mais aussi http://www.dailymotion.com/video/x3tfo0_rita-hayworth-put-the-blame-on-me-g_shortfilms
autre scène incroyable, qui est je crois évoquée dans « meurtres fatals graves , » par bluchenstein….
Bref superbe…
Kim aime me suive… Quant à Rita, je m’en voudrais de la blâmer ; c’est bien « put the blame on Mame » et non « on me » qu’elle chante.
Et comme il en manquait, celui-ci est en prime.
Pas de lien direct avec Marlon (encore que…) mais avec Soeur Marie Thérèse.
Un caramel mou au premier qui me trouve de quel album je parle!
« Lave mes tee-shirts, lave mes sweats », aurait plu chanter Marlon/Kowalski…
tiens je pensais n’etre que l’unique auteur de cette version de la chanson d’Elvis
en lien avec les avions rose du Piaf d’édith, du celebre Céféro, ce soldat, qui vient jusque dans nos bras, égorger nos filles et de notre cher Marseillaise, ou du Héron au long bec qu’emmanchait un bon coup….
aaaa dyslexie quant tu nous tiens…
Voir le commentaire suivant, de « De-qui-se-moque-t-on ».
Je suis estomaquée d’une caricature qui retranscrit si bien la séduction de l’original…
Je suis littéralement sous le charme…
Merci, si le charme de Marlon transpire, ça n’en est que plus ressemblant pour ce film…
» Lave mes tee-shirts, lave mes sweats » »
Ca c’est ce que vous faites dire dans une bulle à Soeur Marie Thérèse dans les tous premiers albums, quand elle est avec une Harley Davidson.
Je suis fidèle : j’ai un bon point ????