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Voir les hommages de Thierry Coquelet, de Da Costa, de Denis Grand,
de Russ Cook, d’Obion, de Thierry Martin, de Bodard et bien d’autres…
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11 mars 2012 par Maëster
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Voir les hommages de Thierry Coquelet, de Da Costa, de Denis Grand,
de Russ Cook, d’Obion, de Thierry Martin, de Bodard et bien d’autres…
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Publié dans Hommage | Tagué Arzach, Auteur, bande dessinée, Génie, Gir, Jean Giraud, L'incal, Lieutenant Blueberry, Métal Hurlant, Moebius, Pilote | 52 commentaires
Le Baudelaire est frais. Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère, (1) "toutes les oeuvres présentes sur ce site appartiennent exclusivement à l'auteur (sauf mention contraire) aux termes des articles L 111-1 et L112-1 du code de Propriété Intellectuelle. Toute reproduction, diffusion publique, usage commercial sont par conséquent interdits sans autorisation du titulaire des droits."
Donc, merci de ne pas balancer mes dessins et mes images aux quatre coins de l'internet ou d'ailleurs...
Important : Les commentaires étant modérés, ils n'apparaîtront qu'après validation de ma part. Ne vous étonnez pas de ne pas les voir s'afficher immédiatement.
(1) C'est valable aussi pour l'hypocrite lectrice, ma (moins) semblable, ma soeur... et plus si affinités, et pour les quelques ignares égarés ici, la phrase est empruntée à M. Charles Baudelaire, dans ses bien jolies "Fleurs du Mal"
Pour voir ma tronche en vidéo le site d'un aficionado : cliquez là.
(pas de commentaire sur ma coupe de cheveux...)
Le Chef a culotté ses casseroles dans les cuisines de Fluide Glacial avant d'avoir une poêle dans la main chez Glénat. Inventeur de la célèbre recette de la "soeur Marie-Thérèse des Batignolles" au vin rouge, il est considéré comme un Maître-que ("Oh, Maître, que c'est beau !" "Oh, Maître, que vous êtes drôle..." - Ne pas omettre l'Oh Maître hommage au maître). C'est une crème (qui peut mal tourner), un peu soupe-au-lait et esthète de l'art.
WPThemes.
Je suis également très déçu par sa disparition, il était un dieu, ses dessins étaient sans aucun défaut, toutes les perspectives respectées, ses illustrations étaient juste parfaites.
C’est un très bel hommage que vous lui rendez là…
Je me souviens gamin (j’ai à présent 34 ans) de mes impressions lorsque pour la première fois je vis « Les maîtres du temps » : merveille et incompréhension. Je crois que ces 2 mots résument d’une certaine manière ce qu’était Jean GIRAUD MOEBIUS. Je ne l’ai malheureusement, jamais rencontré, mais assurément, je lui aurais dit merci. Merci pour m’avoir permis de m’échapper, me plonger à corps perdu dans les errements d’ARZAK ou les aventures de Blueberry, d’avoir contribué aux chefs d’œuvres cinématographiques que sont ALIEN, ABYSS, TRON…autant d’univers qui encore maintenant me submergent d’émotion. Je suis profondément affecté comme si quelque part, un être proche m’avait quitté (je sais que cela peut paraître idiot). Bref, c’est bien plus qu’un auteur que nous avons perdu, c’est une institution du 09ème art qui vient de nous quitter nous laissant orphelin. Bon voyage à toi et embrasse pour nous FRANQUIN, GOSCINNY, REISER et les autres…
Je l’ai croisé parfois dans des festivals, sans oser l’aborder, mais j’ai eu la chance de le rencontrer pour un moment magique lors du Festival de l’Alpe-d’Huez l’an dernier, ce fut une belle rencontre d’un Etre humain d’une grande simplicité, d’une grande intelligence et d’une grande curiosité.
C’est que lorsque, une œuvre est forte, elle nous traverse de part en part et fait partie de notre âme.
Même si cela est puéril de dire un merci postum sur un forum, je comprend aussi que si chacun de nous venait dire merci à un artiste, celui ci au bout du 1000 millième gugus, le prendrai un peu mal.
c’est comme ça que je me suis contenté un clin d’oreille de Renaud, à notre dame de la garde, c.est comme ça c’est la loi du genre…
Alors tant que je vous tiens monsieur Maester, je tiens à voir dire, un: je vous aime, deux merci pour ce blogue, et trois enfin je citerai le grand philosophe François Valérie » Aimons nous vivant »
Parfois, un simple merci au détour d’un commentaire, d’un message ou d’une rencontre (en dédicace notamment), outre que cela fait bien plaisir (à l’ego*), redonne du sens à ce que l’on fait.
(D’où l’importance d’avoir un bon « tout-à-l’ego »)
J’ai eu aussi la chance de le croiser en festival… Son humanité m’a touché autant que son univers graphique!
Merci.
C’est une grande perte pour le monde de la BD.
Bel hommage monsieur Maëster.
Il laisse un grand vide.
Pour ma part j’apprécie beaucoup les petites histoires courtes (comme « l’homme est il bon ? ») parues d’abord chez Métal hurlant puis regroupées en différents albums.
Mais l’intégralité de son œuvre bédé ou autre mérite notre attention.
Le terme de « maître » est bien souvent dévoyé, il lui va parfaitement.
cher monsieur
tres joli dessin , qui résume bien cette triste nouvelle..
Giraud était un tres tres dessinateur . Je suis affecté comme beaucoup, et j aurais aimé lui dire merci , merci de donner envie d essayer de faire ce merveilleux travail.
encore un regret..
cordialement
lorenzzo
Dans le concert de louanges qui accompagne sa disparition, j’ai un peu honte d’avouer n’être jamais parvenu à entrer dans l’univers de ce dessinateur. Si j’ai pu apprécier et encenser le dessin des histoires de science-fiction, je n’ai jamais pu aimer quoi que ce soit dans les aventures de Blueberry.
Je me suis persuadé que je ne devais pas être assez intelligent ou sensible pour tout cela. A la vérité, je pense n’apprécier que la BD d’humour à quelques exceptions près.
« Blueberry » n’était que l’une des facettes (de cristal) de son (ou de ses) talent(s). Et puis, personne n’est obligé d’entrer dans un univers parce que beaucoup de gens y sont entrés, ce n’est pas une question d’intelligence, peut-être une question de sensibilité ; vous n’avez sans doute pas la même. Cela ne veut pas dire que vous n’en avez pas ni que vous avez tort.
Comme le dit maestro ce n’est pas une question d’intelligence mais de sensibilité à une œuvre. même si j’admirais les qualité de dessinateur j’ai aussi un peu de mal à entrée dans son univers.
je suis presque dans le même cas : je suis entré tard dans blueberry, après l’Incal, et seulement sur les « récents » dont la ligne est plus « claire », à partir de « nez cassé », « la longue marche »…le dernier cycle « mister blueberry » est vraiment magistral.
merci Maester pour l’hommage
Pour moi c’est l’effet inverse, toujours plus attiré par Blueberry, que par l’incal, pour exemple. Non pas que j’ai trouvé cela mauvais, loin de là, mais c’est une question de gout, de préférence.
Je trouve donc, que par ses œuvres aux multiples facettes par la différence des dessins, que Gir/Moebius remet en question le fameux « on ne peut pas plaire a tout le monde ».
Ce qui me viens à déduire, pour ma part, que tout le monde ait trouvé son intérêt en ouvrant une fois dans dans sa vie, un de ses livres.
Méfions-nous des généralisations. Il est probable qu’avec son talent protéiforme, Giraud soit parvenu à plaire autant aux lecteurs « basiques » de BD classique qu’aux amateurs d’Art, aux aficionados de westerns qu’au fan de SF, aux gamins extasiés avec Blueberry qu’aux adultes introspectifs avec « Inside Moebius », bref, à rassembler un très large public et même à élargir le public habituel des « petits miquets ».
Toute triste également. Je suis effectivement plus touchée par l’Incal que Blueberry, mais quand-même … il y avait une telle osmose… comme si ça n’aurait pas pu être mis en image autrement.
Toute triste…
Merci!
Cet homme-là était un visionnaire, un artiste qui travaillait la matière-même de ses propres rêves et étendait son empire sur tous les arts visuels.
La disparition de Jean GIRAUD / Moëbieus m’a secoué quand j’ai entendu ça à la radio le matin.
J’avais eu la chance de le rencontrer à ANGOULEME où il m’avait dédicacé le magnifique « Les Yeux du Chat ». J’avais 16 ans (j’en ai aujourd’hui 40 …) … le lendemain au lycée j »étais super fier de pouvoir raconter à mes potes que j’avais rencontré un MONSTRE ! Je vous avais d’ailleurs recontré le même jour cher Maëster : un grand cru pour moi cette année là !
Voyagez en paix sur le dos de votre ptérodactyle monsieur Moëbius …
on ne pourrait mieux symboliser ce triste événement, immortalisé dans un de ces cristaux. joli.
bref bref, encore un grand qui s’en va… Même serrement de coeur que pour Franquin et Hergé.
p.t..n de vie trop courte.
Gir-Moebius est de toute façon immortel.
Ca reste toujours un plaisir, tout autant que de lire et relire ses œuvres.
Merci pour le lien.
Pfiou… Rien que voir Gir tracer la bulle avec une sûreté de compas, c’est époustouflant…
(Et à la vue de cette vidéo d’époque, j’ai compris de qui j’ai pu hériter ce goût prononcé pour les chemises retaillées dans les tapisseries de fauteuils Louis XV)
Oui, très Rhâââ Lovely la chemise
Je range mes crayons, je me débarrasse de mes pinceaux, plumes et gommes, je donne mon stock de papier aux nécessiteux et je m’en vais me reconvertir dans la culture de la sardine séchée dans le Bas-Berry.
Donnez-nous des nouvelles (ça peut être bon, la sardine séchée)…
N’importe quoi le dessin, c’est pas un hommage ça.
Merci de votre appréciation…
Merci pour cet hommage.
Y’a plus de 20 ans, j’étais un lycéen plutôt renfermé et je passais toutes mes fins d’après-midi à la bibliothèque municipale à lire et relire (et finalement emprunter pour encore les relire) les mêmes BDs, dans un spectre assez large comprenant entre autre Winsor McCay, Gotlib, Julio Ribera, Moebius et/ou Jodorowksy, Caza, Mézières, et j’en passe.
D’ailleurs y’avait même les premiers Sœur Marie-Thérèse des Batignolles qui faisaient enrager ma mère (catholique pratiquante) quand je les empruntais 🙂
Moebius est probablement l’auteur qui a le plus imprégné mon imaginaire. Lorsque je rentrais dans l’univers du Major Fatal, je laissais à la porte mes angoisses de l’époque, mes frustrations, mes complexes de puceau et je me laissais happer par le loufoque incroyable et l’atmosphère mystique de ces histoires. Et le côté SF était un peu la sucette pour tous les gamins comme moi qui lisaient ces livres avec gourmandise.
Ca fait bizarre de le voir disparaître. Je me retourne et je vois mon propre visage plus jeune de 20 ans et acnéique en train de chialer.
Gir a sans aucun doute accompagné et provoqué beaucoup de fantasmagories d’enfants, entre les épopées de Blueberry (comment a-t-il fait pour traverser autant d’aventures sans finir avec une balle entre les yeux, celui-là ?) et les délires expérimentaux du Major Fatal et son garage hermétique ; je crois que c’est avec ce Major que j’ai compris que le BD pouvait être une forme d’écriture qui peut être automatique, et qu’on pouvait y improviser comme lorsque l’on parle ou que l’on rêve. Gir, Moebius en l’occurrence, a libéré la BD de beaucoup de ses pesanteurs.
C’est claire qu’il avait une liberté d’expression rare… Il a explosé bien des carcans… On en parle bcp comme un auteur « bicéphale »; mais non son plus grand talent c’était de sortir des sentiers battus (même les siens!)… Changer de graphisme, renouveler la narration… Moi je crois que c’était ça son plus grand talent. Sa prise de liberté! C’est bien pour ça que les cinéastes sont venu le chercher, ils ne s’y sont pas tromper eux!
Quelqu’un qui explose les carcans, ça va beaucoup manquer; particulièrement à l’heure actuelle…
Qu’on adhère à son univers où non, c’était accessible au plus grand nombre… J’ai beaucoup entendu les journalistes l’associer à Druillet; je n’ai rien contre le bonhomme très talentueux… Mais question « accessibilité de l’univers » ce n’est pas comparable!
Je me souviens qu’il disait qu’il « copiait » les autres; mais savoir digérer ses influences pour les rendre accessible; c’est bien ça qui est génial! Qu’on adhère ou pas, ce monsieur a élevé la bande dessinée.
C’est lors du festival de BD de Chambéry de 1994 que j’ai découvert que Giraud et Moebius était la même personne et que j’ai re-découvert avec plaisir ses univers.
Votre dessin est la prolongation de l’affiche de ce festival, qui a longtemps orné ma chambre d’étudiant, et représente à mes yeux le meilleur hommage que l’on pouvait lui rendre.
Merci Monsieur Maëster.
Bel hommage en dessin… et en plus réalisé en si peu de temps!
Je me permets de partager ces trois vidéos:
Encore un bel artiste que je n’aurais pas eu la chance de rencontrer.
Merci à vous…
Vraiment mythique cette émission.
Tac o tac
Oh ! J’apprends la nouvelle par votre dessin ! Mince alors ! Je suis un peu jeune pour avoir connu le personnage au moment de son explosion dans le média BD et son incroyable fourmillement mais j’ai eu la chance d’aller visiter l’expo à la fondation Cartier, et j’ai vraiment eu l’impression de me prendre l’immense oeuvre d’un immense bonhomme en pleine face. Et j’ai été touchée par l’interview/reportage qu’ils diffusaient alors.
Bon voyage, Monsieur, et merci Maester pour votre dessin hommage.
Bouh ! 😦
ça été un sacré coup de marteau cette nouvelle !
C’est mon dessinateur préféré depuis toujours, et même si, petit, je comprenais pas l’Incal, Arzak et pas très bien Blueberry, ce sont des travaux tellement puissants que j’y suis toujours fidèle.
Moebius/Giraud a fait partie de ceux qui ont su libérer un certain onirisme dans la BD, mais aussi dans le cinéma. Il fut et sera toujours une source d’inspiration.
Un très grand artiste, comme vous dites, bourré d’intelligence.
J4ai appris la nouvelle de la mort de ce géant hier. Je ne m’en était pas rendu compte avant, mais c’est lui qui a dessiné la majorité des BD qui m’ont vraiment marquées. J’ai d’abord, petit, découvert Moëbius. Ses mondes inventés, oniriques, comiques, décallés. Puis Giraud, plus grand, avec blueberry… Puis qu’il s’agissait d’une seule et même personne.
Je me rend compte que ce dessinateur a contribuer à faire rentrer la BD dans la Culture. Il m’a en tout cas vraiment donné envie de lire des BD.
Je lui souhaite un au-delà hermétique, du genre garage !
Bonjour,
Samedi matin je n’ai pu m’empêcher de poster sur votre blog la nouvelle de son départ pour crayonner l’infini (vous avez toujours le mot juste !).
Bel hommage au travers de votre dessin et de bien belles photos à l’image du dessinateur, fluidité, limpidité et une grande sagesse qui se dégage de cet homme.
Vous avez du vivre un instant très magique et privilégié sur les sommets. On se rapproche du ciel et de sa quiétude, loin du tumulte des hommes…
J’ai grandi avec Blueberry, l’émission Tac au tac (qui était un régal visuel), puis l’Incal, le major Gruber et le garage hermétique…
Univers déroutant mais rempli d’un grande poésie.
Un poète est parti, reste l’immortalité de l’oeuvre.
Rien à ajouter…
Moi qui rêvais de le rencontrer un jour, qui ai dévoré du Blueberry toute ma jeunesse ( L’homme idéal<3) et me suis éveillée plus tard à son travail de SF avec Venise Céleste, je me suis prise cette nouvelle dans la figure samedi matin avec l'impression soudaine de recevoir un piano à queue sur le coin de la figure.
Je ne le rencontrerai donc jamais. Je n'ai pu qu'ouvrir une bouteille à sa mémoire. Tant pis. Mais ça fait chier.
Je ne me suis jamais vraiment intéressé à la bande dessiné mais j’ai toujours beaucoup aimé regarder des émissions télévisées montrant tout ces grands personnages dans leur art. Vous en êtes le digne héritier, merci pour cet hommage. En voilà un sur un site d’illustrateurs :
http://muddycolors.blogspot.com/2012/03/french-comic-book-artist-moebius-dies.html
Il est donc parti rejoindre l’incal. Souhaitons lui un bon dernier voyages pour atteindre ces plaines mythiques.
Je n’y connais pas grand chose en Bande Dessinée mais ce qui m’avait impressionné chez Moebius est sa représentation de l’espace,cette dualité entre des entités baroques assez lourdes(architectures) et l’incroyable légèreté du cadre,de l’espace ou se déroule l’intrigue,il était aussi un grand coloriste.
Très bel hommage!
C’est dans un cristal que ce maître du rêve traversera l’éternité.
Bon voyage…
Et si le hasard permettait à nouveau que là haut Moebius, Reiser, Franquin, Peyo, Hergé, Greg, Morris, Pratt, et consorts puissent griffonner éternellement sur la voute céleste pour le plus grand plaisir des yeux du supposé Grand Architecte…
Il parait que c’est lui qui dessiné les plans de Dune qu’il devait faire avec Jodorovski et que finalement c’est David Lynch qui a fait le film. Il parait aussi que toute la vision actuelle du futur dans les films lui est dû et que l’Incal c’est une réponse. Ça fait beaucoup d’hypothèse, quelqu’un peut me démystifier tout ça? J’adore ce qu’il fait.
bravo, c’est superbe !
Je reste à jamais marqué par ses entretiens avec Numa Sadoul et par « Mister Moebius et Docteur Gir » du même Numa Sadoul. Alors adolescent, j’avais économisé pièce après pièce pour me payer l’ouvrage. J’ai toujours été fasciné à la fois par son univers et par le personnage, à la fois proche et lointain, simple et mystérieux. Un grand du dessin.
Wooow!!!!
http://bodard-caricatures.blogspot.com/2012/03/adieu-moebius-so-long-gir.html
Wooow, effectivement.
merci