.
« El Perdido » (« The Last Sunset » en V.O., admirez au passage
la finesse de la traduction du titre), western de Robert Aldrich,
réunit Kirk Douglas et Rock Hudson, une belle paire d’idiots
(d’où la subtilité du titre de l’article) qui préfèrent l’honneur
d’un duel entre machos aux bras veloutés et aux lèvres abricots
des femmes qu’ils aiment. Bon, y en a un, c’est sa fille, ça
complique un peu les choses, mais au far-west, à l’époque,
s’embarrassait-on de telles subtilités ?
Dorothy Malone complétait la distribution.
.
.
La Grande Tambouille de Maëster 
Ce regard de Dorothy Malone est tout simplement terrible. Kirk fait très Kirk et non Michael, mais bon, ce n’est pas votre premier essai sur lui. Rock à une gueule bien solide comme il faut.
Et cette gérance d’aquarelle, ca me tue, vous faites comment ?
Merci. Pour la « gérance » d’aquarelle, je laisse faire ; le papier n’est pas un papier aquarelle, mais un papier plutôt brillant (papier de récupération dans une imprimerie), ce qui fait que l’aquarelle n’est pas « bue » par la surface. Le résultat est intéressant mais aléatoire.
Bon a savoir, merci ^^
Ils sont très beaux,particulièrement votre Kirk qui est à tomber ^^
Merci. Je n’en ai pas fini avec les fossettes de ce grand fauve, mais ça prend forme…
Effectivement, not’bon maistre, ces subtilités me semblent bien plus récentes.
Travail de recherche sur la lancée de l’ouvrage en préparation ?
Travail de recherche, études, croquis, pour l’album et l’exposition prévue à Saint Malo.
Bonjour,
Ouh, cest un western que j’ai du voir il y a bien longtemps…
Genre dernière séance du Grand Schmoll.
J’aime bien le côté diablotin de Kirk, avec les petites cornes du Stetson face à l’ange Rock. Un petit air de superman rêveur ce dernier.
Mais si vous utilisez du papier glacé l’aquarelle ne doit pas résister aux frottements ?
Le papier n’est pas « glacé », juste assez lisse (contrairement au papier aquarelle généralement « à grain »). Mais j’évite de frotter…
Papier lisse dans le genre bristol ?
Récemment j’avais commis un dessin (technique) à l’encre Rotring sur du bristol. j’ai commis l’erreur d’éternuer, puis d’essuyer…
Catastrophe.
Ceci dit si vous avez un peu de temps passez par là :
http://caseybaughfineart.com/index.htm
Il parait que c’est de la peinture à l’huile
Le papier utilisé n’est pas aussi lisse que du bristol (je chercherai la référence, si ça vous intéresse), mais j’évite de toute façon d’éternuer sur mes dessins. Et l’encre de Rotring n’est pas réputée pour sa bonne tenue… J’imagine le tableau.
Si j’admire la prouesse technique de Casey Baugh (que je ne connaissais pas), cela ne me touche que très moyennement. Le résultat est trop « parfait », trop photographique. Quel intérêt (autre que la prouesse technique, toujours) de reproduire en peinture ce qui peut être fait en photo (et a probablement été fait avant, pour servir de « modèle » au tableau) ? A la limite, on peut n’y voir que des photos, retravaillées parfois avec un filtre « peinture ». C’est d’ailleurs ce que je trouve regrettable dans le travail actuel, hyper-réaliste, de Krüger. Je pense que ce n’est qu’une étape dans son cheminement, mais une étape sans grand intérêt (pour moi) et qui se prolonge.
C’est vrai qu’avec le grain du papier on peut obtenir des effets amusants.
pour en revenir à Casey, je suis d’accord avec vous, c’est une belle prouesse technique. Comme vous dites, la photo a peut être aider à la réalisation du tableau, un peu comme les pin-ups des années quarantes.
Je ne sais si vous souvenez de cette vague hyperréaliste d’il y a une paire d’années avec l’aérographe…
Le problème est qu’il est dur de faire la différence entre mage « photoshopée » »et peinture hyperréaliste.
Bonne soirée
Je m’en souviens, je n’ai jamais vraiment accroché, pour les mêmes raisons ; c’est sans doute très excitant à faire, c’est un excellent apprentissage, mais je reste attaché à la « patte » d’un artiste, la patte que l’on sent dans le trait, le style, bref, l’âme qu’il y met. Et la recherche d’un hyper-réalisme toujours plus proche de la photo enlève tout le trouble et le charme d’une oeuvre, peinte ou dessinée. Je préfère quand elle assume ses qualités de peinture ou de dessin, même dans ses imperfections.
Kirk est imérial, avec non seulement un beau travail sur le visage (comme à l’habitude, en fait) mais la position est atypique et donne un certain cachet.
Bon Rock et Dorothy sont super aussi, hein (pas envie de me retrouver avec une balle dans le dos)
Je tire plus souvent au flanc que dans le dos.
Ça donne envie de se faire un western.
Merci beaucoup de partager vos dessins.
Un bon western avec un goûter, et hop, on retombe en enfance.
Autant il y a de quoi donner d’innombrables versions de Kirk Douglas (une belle gueule particulière), autant j’imagine difficile de croquer Rock Hudson (une belle gueule … presque banale – il aurait pu faire un excellent Superman !). Mais … Stetson, pour tous ces beaux portraits ! Vivement la compil’ et le duel au soleil … avec les autres maîtyres !
Oui, Rock a été taillé d’un seul bloc, lisse comme une savonnette. Et il a un chapeau ridicule dans « El Perdido ».
Oups, ni satyres ni martyres, juste maîtres !…
Hum… Un peu satyres quand même. Ou plutôt « ça tire »…