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Un petit dessin au détour de la table,
pour se dérouiller les crayons.
Un si fascinant Bogeyman…
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22 janvier 2014 par Maëster
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Un petit dessin au détour de la table,
pour se dérouiller les crayons.
Un si fascinant Bogeyman…
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Publié dans Caricatures, Hommage, Pur plaisir | Tagué Casablanca, Cinéma, Humphrey Bogart, Key Largo, La femme à abattre, Le Faucon maltais, Le grand sommeil, Le Trésor de la Sierra Madre, Ouragan sur le Caine, Plus dure sera la chute | 14 commentaires
Le Baudelaire est frais. Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère, (1) "toutes les oeuvres présentes sur ce site appartiennent exclusivement à l'auteur (sauf mention contraire) aux termes des articles L 111-1 et L112-1 du code de Propriété Intellectuelle. Toute reproduction, diffusion publique, usage commercial sont par conséquent interdits sans autorisation du titulaire des droits."
Donc, merci de ne pas balancer mes dessins et mes images aux quatre coins de l'internet ou d'ailleurs...
Important : Les commentaires étant modérés, ils n'apparaîtront qu'après validation de ma part. Ne vous étonnez pas de ne pas les voir s'afficher immédiatement.
(1) C'est valable aussi pour l'hypocrite lectrice, ma (moins) semblable, ma soeur... et plus si affinités, et pour les quelques ignares égarés ici, la phrase est empruntée à M. Charles Baudelaire, dans ses bien jolies "Fleurs du Mal"
Pour voir ma tronche en vidéo le site d'un aficionado : cliquez là.
(pas de commentaire sur ma coupe de cheveux...)
Le Chef a culotté ses casseroles dans les cuisines de Fluide Glacial avant d'avoir une poêle dans la main chez Glénat. Inventeur de la célèbre recette de la "soeur Marie-Thérèse des Batignolles" au vin rouge, il est considéré comme un Maître-que ("Oh, Maître, que c'est beau !" "Oh, Maître, que vous êtes drôle..." - Ne pas omettre l'Oh Maître hommage au maître). C'est une crème (qui peut mal tourner), un peu soupe-au-lait et esthète de l'art.
WPThemes.
Humphrey bien Fuffer !! (Au cas où vous vous poseriez la question u_u)
Somptueux, comme toujours…Au point que ça en deviendrait presque lassant. Trop de splendeur tue la splendeur, moi je dis.
Mais bon, continuez comme ça puisque vous semblez totalement incapable de réaliser quoi que ce soit de médiocre. Vous êtes complètement incompétent à être incompétent, mon pauv’ vieux ! Ce qui fait de vous un mec carrément « anormal » (dans le sens où vous ne correspondez pas du tout à la norme fixée par le plus grand nombre). Je serais vous, j’aurais honte !
Vous êtes un véritable monstre de talent pourvoyeur de complexes et annihilateur de self-estime ! Ô comme je vous hais !!! X°O
C’est très gentil, mais là où vous ne voyez qu’étalage de talent et générateur de complexes, je ne décèle que les imperfections, approximations et tâtonnements. Et sachez également que je ne vous livre ici que le fruit longuement mûri de mes travaux divers, vous épargnant autant que faire se peut les fausses pistes, les ratages, les impasses, les échecs cuisants autant que lamentables. Je ne suis pas fou au point de publier ici tout ce qui finit à la poubelle, et c’est bien normal.
Ha ça… Le créateur restera toujours son plus féroce et virulent critique, portant inexorablement un regard effroyablement cruel et impitoyablement acerbe sur sa propre création (sauf cas d’orgueilleux déni et de vantarde auto-satisfaction forcenée destinés à dissimuler sa frustrante déception et à se faire croire à lui-même ainsi qu’aux autres qu’il est pleinement satisfait du fruit de son labeur ^^.)
Malheureusement, entre la vision, le ressenti qu’on a d’une idée, et ce qu’il en reste sur la feuille, il y a trop souvent un monde.
Un monde qui ferait presque d’une activité artistique pourtant enviée par tout un chacun, un frustrant et désespérant prétexte à l’insatisfaction chronique.
Peut-être est-ce finalement cela « maîtriser son art ». Non pas forcément réaliser quelque chose qui sera jugé comme beau ou intéressant par autrui, mais arriver à faire en sorte que le résultat final soit le plus proche possible de ce que l’on avait dans la tête.
Même si le fait de penser qu’on maîtrise son art à partir du moment où le résultat est proche de ce qu’on avait dans la tête, peut bien évidemment déboucher sur moult dérives -voire arnaques- artistiques du genre « je ne fais que de la m*rde, je suis incapable de faire quoi que ce soit de potable, je suis inexorablement frustré par ma pitoyable médiocrité chronique, mais je hurle orgueilleusement que je maîtrise parfaitement mon art en prétendant que je crée exactement ce que je voulais créer, et que si les autres trouvent ça insipide, c’est qu’ils n’y comprennent rien… De toute façon c’est moi le génie et, par définition, le génie s’avère inexorablement incompris par le petit peuple » ^^
Bref, toujours est-il que cette précision au sujet de vos soi-disant ratages ne fait que révéler chez vous un orgueilleux -et angoissé ?- désir de perfection astucieusement dissimulé sous une onctueuse couche de -plus ou moins fausse- modestie.
Et tout cela me ramène inexorablement à ma pitoyable médiocrité.
En effet, je ne suis même point sûr d’arriver un jour au niveau de vos ratages, fausses pistes, impasses et autres rebuts graphiques que vous percevriez comme de lamentables et insipides échecs artistiques. ><°
De même que Frédéric Dard a impitoyablement jeté au feu un monceau de fabuleux chefs-d'oeuvre littéraires en hurlant qu'ils ne valaient rien, m'est avis que vous aussi devez être à l'origine d'un véritable génocide artistique ! Oo°
Bref, quelque chose me dit que votre poubelle pourrait être mon Louvre !
Mais ne désespérons point X°S°
En tous cas, je prie humblement pour que vous continuiez de me faire vous haïr comme une bête tout en nous rassasiant généreusement les mirettes d’un fastueux festin de pures splendeurs graphiques, ô mon glorieux maître vénéré que j’exècre viscéralement de toute mon admirative adulation sans borne. Je ne vous en affectionne que davantage !
Par ailleurs, bien que chacun de nous s’avère inexorablement voué à arpenter seul les sombres et tortueux sentiers non battus que nous traçons nous-mêmes au cours de la trépidante exploration solitaire des vierges confins de notre intime art personnel, bien qu’il s’avérerait totalement vain, stérile, anti-artistique et irrémédiablement frustrant de vouloir « ressembler » et se conformer à un modèle idéal, si fantasmagoriquement transcendant soit-il (« Chateaubriand, sinon rien ! », comme disait Victor Hugo), et bien que, comme le disait l’élève de Rodin « rien ne pousse à l’ombre d’un grand chêne », sachez que je vous sais tout de même particulièrement gré de me servir -malgré vous- de rassurant phare me guidant inlassablement à travers l’épais brouillard obscur de cette angoissante et incertaine quête artistique solitaire, sur ce sauvage et impétueusement indomptable océan d’infinies possibilités artistiques, et ce jusqu’au jour béni des immortels Dieux Maëstero-Gotlibiens où le brouillard se dissipera enfin et où je pourrai alors quitter des yeux votre éblouissante lumière pour suivre ma propre trajectoire (Ben ouais sinon je me prends la côte dans le faciès, quoi m*rde ! Oo°)
Continuez, ô mon maître ! Je ne vous hais point, bien au contraire u_u
(Ouahou ! Ca c’est ce qui s’appelle faire de la lèche ! Z’avez vu ça un peu ? Oo° En un seul et unique coup de lape j’arrive à lécher à la fois les bottes et le derrière de mes idoles, tout en les cirant en même temps ! Je ne suis qu’un vil et sournois petit purificateur de derrière de Maître ! La vache, avec une si majestueuse protubérance linguale, même si je n’arrive point à percer dans le domaine de la BD et de l’illustration, je pourrai toujours monter ma propre boite de lavage de semi-remorques « alla lingua » ! J’intitulerai malicieusement ma glorieuse entreprise : « Le goût du propre ». Lavage à la mousse avec cire incluse… =P°)
Vous avez effectivement la langue bien pendue.
L’important n’est pas d’arriver un jour (ou pas) au niveau de mes ratages. Mes ratages ne sont tels qu’à l’aune de ce dont je suis (parfois) capable. L’important est d’arriver au niveau de vos réussites. C’est bien plus réjouissant et bien plus apaisant.
Pour un p’tit dessin, c’est humphreyant comme c’est ressemblant, quel beau gars!
Et bien, pour se « dérouiller les crayons », c’est un exercice bien réussi. Faut pas h »siter à s’échauffer de cette jolie façon !
Humphrey de la peine qu’un si « Bo Gars » ne soit pas caricaturé !!
Nombreuses furent les tentatives, déjà (je pensais d’ailleurs en avoir postées ici-même). Il reste l’un de mes modèles favoris.
Ciel, mon héros (et presque homonyme…) ! Et dessiné par Maëster, en sus ! Comme l’a dit un jour Jean Mulatier, les corps, eux aussi, peuvent se caricaturer. Celui-ci , le corps de Bogart, la main, l’attitude, sont des réussites absolues. Merci pour ce nouveau plaisir visuel.
Merci de ce commentaire. La caricature est un tout, tête, corps, mains, et dans l’idéal, l’esprit aussi. Je m’y emploie de mon mieux…
Quel coup de crayon comme toujours
J’aime les coups de crayon…