Aujourd’hui, je viens de perdre un ami.
Je pense à sa compagne, à ses filles, et je pleure.
D’autres personnes sont mortes, que je connaissais un peu, beaucoup, ou pas du tout. Ils sont morts de la folie des hommes, de certains hommes, de la lâcheté de certains hommes.
La violence est toujours, toujours un acte de lâcheté, de faiblesse. Et ici, de la plus abominable imbécillité idéologique.
Vous, les « exécutants », pauvres minables, je ne vous hais pas.
Je ne vous hais pas, sinon vous auriez déjà gagné. Je ne vous hais pas car c’est la haine qui attise la violence, et c’est bien cela que vous recherchez. Je ne vous hais pas car je ne suis pas comme vous, je ne veux pas devenir comme vous, fous de haine. Déshumains.
Aujourd’hui, je pense à ces victimes, à leurs familles, je pense à ces gens qui n’avaient que le rire en bandoulière, et des crayons dans leurs cartouchière. Je pense à la douleur et à la désolation que vous avez semés. Et pour couvrir ces graines de haine, je veux à mon tour semer des graines d’Amour, qui est et reste la seule réponse à vos barbaries et à votre connerie aveugle.
Aujourd’hui, plus que jamais, je veux reprendre les mots de Julos Beaucarne dans une lettre ouverte, après l’assassinat de sa femme ; il faut s’aimer à tort et à travers.
Il faut s’aimer à tort et à travers.
Très beau témoignage, touchant et subtil. Merci.
cher monsieur maester
je me joins a votre douleur et trouve vos mots fort appropriés a ce qu il vient de se passer
je compatis a votre douleur.
je compatis aux douleurs
mais je ne comprend pas
cordialement
lorenzzo
J’ai pleuré pour vos amis, quand des fous assassinent les « clowns » (avec tout mon respect) qui nous font espérer, qui nous ouvrent des fenêtres arcs-en-ciel; alors un malaise m’a pris et une angoisse au fond de moi me chuchotait que j’étais lache et pacifiste. Désemparé.
Votre mail m’a à nouveau fait pleuré, mais d’espoir.
Je salue votre générosité et votre courage dans votre la peine.
Merci.
Condoléances à vous, à leurs familles et à tous ceux qui ont été élevés aux dessins de Cabu dans RécréA2, aux dessins de Charb, Cabu, Tignous, Wolinski dans Charlie Hebdo et dans le Canard Enchaîné. Mourir pour des idées c’est quand même con … ce n’est pas le grand Georges qui dira le contraire.
triste et con!
Merci pour ce beau message qui allume une belle lumière dans le sombre océan de haines et de bêtises qui se déverse un peu partout.
encore une fois tu as trouvé le dessin juste avec les mots Rien a ajouter Joel
Envoyé de mon iPad
>
Un dessinateur ne meurt jamais, dit-on. Il reste toujours ses dessins. Et aujourd’hui je m’accroche à cette idée. Au fil de nos rencontres dans les salons de caricatures, j’ai découvert en Tignous un homme engagé, intelligent, prévenant, drôle. Je me souviendrai toute ma vie de nos discussions au bar de Castelnaudary ou d’un certain retour en train entre Berck et Paris. Aujourd’hui je suis triste, sous le choc. Au revoir Tignous.
Maëster, votre hommage et vos mots sont magnifiques, bouleversants.
Merci de vos mots. Je n’en trouve pas.
Répondre par un acte, peut-être, en s’abonnant pour que la vie continue.
Je t’aime!
Et que faire?
Je ne vois qu’une chose en ce qui me concerne; acheter Charlie Hebdo tant qu’il y aura des gens assez courageux pour continuer leur oeuvre. C’est peu mais si nous sommes nombreux à le faire les fous et ceux qui les manipulent n’auront pas gagné.
Merci Maître. Vos mots sont justes.
Soutien et respects.
Léandre Tamisier
Je suis impressionné par l’irréalisme de cette situation et j’ai peur ! Je ne sais pas quoi vous dire ..
Je n’ai jamais aimé Charlie Hebdo pour certaine de leurs unes mais je suis triste en ce jour qu’on assassine impunément des gens qui font leur métier.
Triste journée qu’est désormais ce 07 Janvier 2015, mes condoléances pour votre ami Maître ainsi à ceux qui sont tombé aujourd’hui.
Que dire?
Rien de plus que ce que vous n’en dites… Vous trouvez le mot juste comme d’habitude…
Je ne connaissais évidemment pas personnellement Charb, Cabu, Wolinsky, Tignous ou Oncle Bernard. Mais aujourd’hui je pleure aussi. Réellement. Ils ont bercés ma jeunesse. Je n’ose imaginer la douleur pour leurs proches. Toutes mes condoléances.
Je retiens mon souffle, de peur de me rendre compte que ce monde ne me permet plus de respirer.
Je retiens mon souffle, je retiens mes pensées.
Je sais juste que la perte est immense…
et oui, je vous rejoins dans votre but : faire en sorte que ces gens soient morts pour servir une ultime fois la liberté d’expression. Le droit de dire! Le droit de rire!
Le droit de faire la nique à tous les pisse-froid, à tous les intégristes de tous bord qu’ils soient idéologiques, politiques ou religieux.
Le droit de faire réfléchir.
Ils n’étaient pas mes amis. Je pleure pourtant. Vous avez parlé juste, et cela doit être dur. Soutien & amour, Monsieur.
Superbe texte,Maëster,contre l’horreur et la haine,tout cela est tellement révoltant…
Et je souhaiterais rajouter juste un lien, probablement connu par la plupart des lecteurs ici, mais qui me semble plus que jamais d’actualité en ce triste jour:
il n’y a pas de mots pour décrire une telle bêtise humaine (et je pèse mes mots)
Il faut beaucoup de grandeur pour être capable d’autant d’équanimité devant la fureur imbécile.
Il va nous en falloir aussi pour lutter contre les amalgames et la recherche de boucs émissaires qui ne manqueront pas de se produire, une fois la phase d’unité nationale passée.
Merci, Mireille.
Je pense que votre message est trop bien exprimé pour que ces types puissent le comprendre…Heureusement pour vous qu’il n’y a pas trop de fanatiques catholiques car une certaine bonne sœur que nous connaissons tous ici vous mettrait en bien mauvaise posture.
Mes sincères pensées aux proches des victimes.
Désormais, on risque fort de ne plus lire Charlie Hebdo que d’un œil…tout en espérant que ce ne soit pas par mimétisme avec un autre leader d’un mouvement prônant, lui aussi, l’intolérance.
Et dire qu’il y a moins d’une semaine, on se souhaitait Bonne Année. ! Elle commence bien…
Je suis tellement triste, j’ai envie de vomir.
Tes mots m’ont fait du bien.
Courage.
Merci pour ce petit mot d’espoir.
vous devriez, maître, vous proposer pour assister Charlie HEBDO….
Je me joins à votre peine. Nous avons perdu des personnes qui nous étaient chères. Oui, il faut s’aimer à tort et à travers.
Depuis la fin de la matinée, je suis d’une rare tristesse.
Je n’ai perdu personne. J’admirais leur œuvre mais je ne connaissais pas personnellement les victimes de cet acte infect. Mais, tout comme vous, je pleure…
Merci de cette hommage touchant, sincère, loin de ces idéologies destructrices et de l’humilité de votre message qui devrait être le seul message qui résonne dans tous nos médias.
Bon courage dans ces moments difficiles…
Charles
Charb, Cabu, Wolinski, Tignous…
Je refuse de baisser la tête. Je refuse de me mettre à genoux. Je refuse l’ignorance, la bêtise et la haine. Je refuse l’obscurantisme, la soumission. Je refuse la peur, la terreur. Je refuse de renoncer à penser. Je refuse de renoncer à être libre. Je refuse de renoncer à être un homme.
JE SUIS CHARLIE !
Toutes mes pensées vous accompagnent, Maître, ainsi qu’aux familles et proches de tous les disparus. C’est une perte d’autant plus brutale qu’elle n’a aucun sens.
Je vous soutiens de tout cœur dans votre peine et trouve vos mots bien choisis pour répondre à ces auteurs ; misérables victimes de la profonde bêtise humaine.
Nous déployons notre bouclier d’Amour et d’Humour rempli de Force et de Discernement contre le glaive de la haine imbibé de faiblesse et de manipulation.
AMOUR MON AMI, AMOUR A L’HUMAIN, UNI A L’AMOUR ET AU LIEN DE LA VIE, AMOUR A LA LIBERTE D’EXPRESSION, AMOUR A CES HEROS PARTIS TROP TOT
il est beau ton mot.
Bravo.
Bonsoir,
j’ai beaucoup pensé à vous aujourd’hui. À vos dessins que je trouvais courageux avant et bien plus encore aujourd’hui. Et je vois ce soir la sagesse qui vous habite. Je n’en suis pas capable, moi je les hais.
On a perdu de grands hommes aujourd’hui, ils vont nous manquer, à nous et à la liberté qu’ils contribuaient à nous préserver.
Continuez, la démocratie ne peut se passer de gens comme vous.
Merci pour ces mots
Ils m’ont apaisé
Demain est un autre jour, un jour d’Amour j’espère.
Lola, je fini par savoir que tu as un ami parmi les victimes de Charlie Hebdo.
Je partage profondément ta douleur.Françaises et Français, debout tous en chantant LA MARSEILLAISE avec fureur et détermination. Nul doute, vous vaincrez.
Oui, Maester. Rien à ajouter ni retrancher.
C’est avec Cabu que j’ai appris à dessiner sur récrée A2, c’est avec Wolinski que j’ai appris aussi les vulves et les nénés. Avec tignouf, la touffe et Charb…la barbe! Liberté de rire, l’expression c’est pour les politicards!
Le rire peut parfois être le bruit le plus féroce qui soit.
Je t’embrasse fort… Tana
Cher Maëster,
J’ai moi aussi perdu un ami et mes pensées vont à Chloé, Sarah, Jeanne et Marie. Votre message m’a profondément touché et je vous remercie de m’avoir fait découvrir le texte de Julos Beaucarne.
Avec toute mon amitié,
Bado
P.S. Ci joint, mon dessin de jeudi dans Le Droit à Ottawa.
Merci pour cette lettre ouverte
Et que Sœur Marie Thérèse des Batignolles nous pardonne.
Cher Monsieur,
Le rire est le propre de l’homme…les femmes n’ayant pas l’exclusivité des larmes. Votre ami est parti cependant grâce à lui la feuille ne sera jamais vierge… Rien n’empêchera le chant des oiseaux, la musique et la vie de poursuivre son chemin.
J’ai pleuré et veillé toute cette nuit : point de bougie, juste un silence étourdissant et mon pilulier de médocs que j’avais oublié de prendre . Je ne trouverai le repos que lorsque vos cicatrices se seront un peu estompées avec le temps.
Je vous aime plus que tout au monde : prenez -soin de vous et à bientôt je l’espère en parole par action et sans obligation.
Courage Mr Maëster… La grenade que ces individus ont lancé va leur péter à la gueule un de ces quatre et là je n’irai même pas pisser sur leur tombe ni chier sur leur descendance.
François
Moi j’hésite entre ce discours et …
QU’ON LES ATTRAPE VITE, QU’ON LES JETTE AU MILIEU DE LA FOULE QU’ON LES LAPIDE QU’ON LEUR COUPE LA TÊTE ET QU’ON LA BRANDISSE BIEN HAUT EN RIANT BIEN FORT….mais bon, je sais que ce n’est pas bien. Il doit certainement y avoir une autre option.
Non seulement ce n’est « pas bien », mais ça n’apporterait rien, qu’en faire des martyrs et des exemples (pour certains) et exacerber la montée de la violence.
Il ne faut pas désespérer des abrutis. Même eux arrivent à progresser. Massacrer toute une rédaction et mourir dans une imprimerie… ils ont enfin commencé à comprendre l’esprit Charlie !
Charlie 1 Charlots 0
Et une petite chanson…
Merci de ce message. Je partage votre douleur. Une idée me vient (qui a peut-être déjà été dessinée quelque part sur le net) : les prochains djihadistes qui arriveront au paradis vont être fort déçus de ne pas trouver de vierge vu que Wolinsky a pris tout le stock désormais.
J’ai justement crobardé ça hier soir (ou à peu près) et Berth a déjà dessiné la même idée. Merci de votre message…
Un vrai gentil ! Tout comme Cabu croisé ça et là au fil des festivals , j’avais croisé Tignous sur l’ile de Ré la bonne humeur était de la partie , ce jour là , pas comme aujourd’hui ! Merci pour cet hommage Jim ! RIP
C’est un quartier cosmopolite de Paris, mes amis d’enfance étaient juifs, musulmans, chrétiens ou athées. A l’école de ce quartier, j’ai appris l’amitié. Je ne comprenais pas le mot tolérance : je ne connaissait pas l’intolérance, je n’ai appris que plus tard.
A 200 m de cette école, plusieurs personnes que j’admirai et dont j’admire toujours le combat pour la liberté sont mortes à cause d’idiots haineux.
Le message de ces dessinateurs et de ces journalistes n’en ressort que plus fort et nous devons l’entendre. Appeler à la haine, appeler à la vengeance serait la pire insulte qu’on pourrait faire à leur mémoire.
J’espère que leur meurtriers seront arrêtés et jugés. La liberté ne peut pas déroger à ses principes si elle veut exister.
Je vous présente mes plus sincères condoléances.
Encore une fois merci pour ce message de paix Maëster. Il nous reviens à tous désormais d’appliquer ces mots, de faire que la mort de ces personnes soit leur triomphe, que leur message de liberté et de tolérance soit partout entendu, respecté et appliqué.
Enguerrand
Vos mots m’ont beaucoup touchée. Ce sont eux que j’ai choisi de lire à toutes mes classes aujourd’hui en introduction de mon cours d’histoire-géo dans un petit collège du fin fond de l’Auvergne. J’espérais que vos mots si justes viendraient effacer les mots de haine que ces enfants ont entendu et vont entendre. Merci.
Merci, et merci de répandre un message que j’espère d’espoir.
Je vous embrasse.
Amitiés
Salut l’oiseau !
je ne les connaissais pas comme toi, mais ils étaient de la famille… Je me sens très mal.
Tu m’as ému.
Mais surtout, continu à nous faire rire, comme eux !
Bises
on vous aime les mecs
Face à la douleur, vous avez su trouver les mots qui nous ont touché…
Je n’étais pas fan de Charlie Hebdo mais j’ai souvent saluer leur culot, leur façon d’exprimer le ridicule de trop de situations !
Trop de gens semblent oublier que la France est une terre d’acceuil, de liberté, de fraternité où il est possible de rire de tout, et surtout de soi-même…
Si je n’apprécie pas un humoriste, un politicien ou un chanteur, je ne vais pas pour autant le « rayer « de la planète !!!
Ces actes me donnent parfois l’impression de vivre dans la fange, d’y macérer depuis trop longtemps… mais heureusement, en constatant à quel point le monde entier se trouve révolté et compatissant, je m’accroche à l’idée qu’il faut continuer à défendre cette LIBERTE qui nous est si chère !!
Nous sommes tous solidaires dans la douleur !
On les a aimé parcequ’ils nous ont fait rire ! Alors on continuera de rire, même si des larmes s’échappent…
Merci d’être là !!!
Merci pour vos mots et votre vision.
Ni drôle ni dessinatrice, je ne trouvais rien pour dire le chagrin et les refus. Merci de ces mots partagés.
Et tout le reste….
Je suis Charlie!
Merci pour ce beau message d’amour.
Nous partageons ta douleur et ta colère.
Élevons nous contre toute forme d’obscurantisme !
NON à l’intolérance, la haine et la terreur
OUI à la démocratie, à la liberté et au RIRE…
Je voudrais juste dire simplement comme les milliers d’anomynes ma tristesse, mon ecoeuremement, face a cet acte sanguinaire.
Certe je ne les connaissais pas personnellement mais ils font partie de ma famille, celle que j’ai choisi, qui m’a forgée accompagné, les choron, cavanna, Reiser….
Merci pour ce magnifique texte.
Merci de nous rappeler ces vérités alors qu’il est si tentant de céder aussi à la haine et à la violence aveugle.
Bien à vous.
Oui, il était génial, les autres aussi et ils le sont toujours!
Mes larmes coulent, comment remplacer le vide qu’ils laissent tous???
Je vais tous les jours parler de ces hommes et femmes tombés à cause de gros connards qui tuent parce que ça les arrangent eux. Leurs actes égoïstes sont à tuer, il faut s’en moquer! Prendre les crayons et leur dire: Oui, je sais dessiner tout et cela ne me dérange pas connard!
Le Professeur Choron et Cavanna doivent être entrain de faire la fête avec eux après les avoir bien engueulés et traîté de cons car ils sont morts trop tôt!
#ViveCharlie #CharlieEstToujoursVivant
Je suis tellement ébranlé par tous ces événements qu’il m’est difficile de les commenter
Maître, j’avais oublié la lettre de Julos Beaucarne, écrite au soir même de l’assassinat de son épouse et dont vous rappelez la conclusion. Je l’ai donc relue et méditée…
L’humanité de ces lignes est infinie.
Et lire entre ces lignes grandit encore notre Humanité.
Puissent certains s’en inspirer !
Je vous la joins :
« Amis bien aimés,
Ma loulou est partie pour le pays de l’envers du décor. Un homme lui a donné neuf coups de poignards dans sa peau douce. C’est la société qui est malade. Il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre, par l’amour, et l’amitié, et la persuasion.
C’est l’histoire de mon petit amour à moi, arrêté sur le seuil de ses 33 ans. Ne perdons pas courage, ni vous ni moi, je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et mes 2 chéris qui lui ressemblent.
Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien-aimée ; il n’est de vrai que l’amitié et l’amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses. On doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller en paradis. Ah ! Comme j’aimerais qu’il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles.
En attendant, à vous autres, mes amis de l’ici-bas, face à ce qui m’arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu’un histrion, qu’un batteur de planches, qu’un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd’hui : Je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers. »
Julos – nuit du 2 au 3 février 1975 – Ecrit après l’assassinat de sa femme par leur jardinier. (Texte dit par Claude Nougaro dans son album « Femmes et famines »)
Il faut effectivement s’aimer à tort et à travers
Merci pour ce message/hommage de paix
Merci d’avoir le courage de dire ça.
Cher Maître,
Cela ne nous le ramènera pas, mais un peu de lui sera toujours là.
Si vous me permettez cette publicité, je voulais vous signaler la publication, le 5 mars prochain, d’un jeu coopératif, nommé « Les poilus » où, dans les tranchées, tout le monde meurt ensemble ou s’en sort ensemble.
Tignous tenait beaucoup à ce projet. Il avait rendu ses derniers dessins le 30 décembre et attendait avec impatience la parution du jeu. Pour ses créateurs, ses amis Fabien Riffaud et Juan Rodriguez (un ancien de Charlie), « ce n’est déjà plus un jeu, c’est un testament ».
http://www.trictrac.net/actus/les-poilus-l-amitie-plus-forte-que
J’ai vu quelques dessins hier, sublimes.
La preuve en dessin et lettres…
Le rire est un rempart contre l’horreur, vos dessins m’ont touchée et fait rire, votre lettre vient de me noyer de chagrin, encore une fois…
Ils ont voulu abattre ce rempart, il n’ont fait que le renforcer.
« la haine est la solution de ceux qui manquent d’imagination »
Merci pour tout.
Véro
En ce triste jour, une pensée pour la famille et pour vous-même…
Merci, l’ami. Ce fut une lourde journée… Avec quelques rires quand même.