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En ces temps où les bohémiens sont si mal vus,
il n’est pas inutile d’écouter le libre poète :
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue,
Rêveur j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
par la nature, heureux comme avec une femme.
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Joyeux anniverlaine (oups), Arthur.
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