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Une conférence de Myret Zaki, économiste suisse,
et Etienne Chouard, déjà cité ici, enseignant en
économie et en droit. Un peu ardu mais intéressant…
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9 juin 2012 par Maëster
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Une conférence de Myret Zaki, économiste suisse,
et Etienne Chouard, déjà cité ici, enseignant en
économie et en droit. Un peu ardu mais intéressant…
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Publié dans Actu qui tue | Tagué Agences de Notation, Banques, Dette, Etienne Chouard, Euro, Europe, Finance, Finance Mondiale, Hold-up, Investisseurs, Myret Zaki | 33 commentaires
Le Baudelaire est frais. Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère, (1) "toutes les oeuvres présentes sur ce site appartiennent exclusivement à l'auteur (sauf mention contraire) aux termes des articles L 111-1 et L112-1 du code de Propriété Intellectuelle. Toute reproduction, diffusion publique, usage commercial sont par conséquent interdits sans autorisation du titulaire des droits."
Donc, merci de ne pas balancer mes dessins et mes images aux quatre coins de l'internet ou d'ailleurs...
Important : Les commentaires étant modérés, ils n'apparaîtront qu'après validation de ma part. Ne vous étonnez pas de ne pas les voir s'afficher immédiatement.
(1) C'est valable aussi pour l'hypocrite lectrice, ma (moins) semblable, ma soeur... et plus si affinités, et pour les quelques ignares égarés ici, la phrase est empruntée à M. Charles Baudelaire, dans ses bien jolies "Fleurs du Mal"
Pour voir ma tronche en vidéo le site d'un aficionado : cliquez là.
(pas de commentaire sur ma coupe de cheveux...)
Le Chef a culotté ses casseroles dans les cuisines de Fluide Glacial avant d'avoir une poêle dans la main chez Glénat. Inventeur de la célèbre recette de la "soeur Marie-Thérèse des Batignolles" au vin rouge, il est considéré comme un Maître-que ("Oh, Maître, que c'est beau !" "Oh, Maître, que vous êtes drôle..." - Ne pas omettre l'Oh Maître hommage au maître). C'est une crème (qui peut mal tourner), un peu soupe-au-lait et esthète de l'art.
WPThemes.
Vous ne l’aviez pas mis, mais on pouvait visualiser cette vidéo en allant sur le lien que vous y aviez fait il a au moins 1 ou 2 mois.
Je l’ai vu, c’était pas mal.
Ca n’a rien à voir et ça date mais je me suis assez marré avec ça:
http://www.monsieur-le-chien.fr/index.php?planche=20
Oui, souvent, Monsieur Le Chien est drôle. Parfois, non, mais c’est rare.
merci ! très intéressant.
c’était long , mais ça valait le coup d’écouter ça jusqu’au bout!
c’est écoeurant , révoltant, ça donne envie de réagir, quand je vous disais qu’il fallait faire la révolution! Seulement , ça parait beaucoup + compliqué qu’en 1789…
Plutôt qu’une « Révolution » (déjà faite, récupérée et dévoyée), tentons de faire une « Evolution » ; nous dégager des vieux schémas et retrouver le sens d’une réelle démocratie, le sens de l’échange et du partage sans passer par la case « finance », bref, nous débarrasser des parasites. Just do it (comme on dit dans une pube pour nous niker).
Il est dommage que ces personnes parlent de la fameuse loi du 3 janvier 1973 que visiblement ils n’ont pas lu attentivement. Ça diminue la portée de leur discours par ailleurs très intéressant. En effet, cette loi qui est aujourd’hui devenue une tarte à la crème responsable de tous les maux, n’interdit pas à la Banque de France de faire ce que la loi appelle des « avances » à taux nuls à l’état, avances qui sont parfaitement encadrées. Cette loi interdit juste au Trésor d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France, ce qui est contourné par le fait que la Banque de France peut agir sur le marché secondaire. Et la Banque de France ne s’en est pas privée.
Le fait de ne plus financer l’état français au travers de sa banque centrale n’est donc qu’une décision purement politique qu’on ne peut réduire à cette loi. En d’autre terme, cette loi est une bonne excuse pour exonérer les politiques depuis quarante ans de leurs responsabilités.
Vous êtes sans doute mieux placé et mieux informé que moi sur le sujet. Disons que la loi est un paravent bien pratique, reste la décision politique initiale et sa perpétuation depuis.
« Un peu ardu mais intéressant… » ET cohérent !!!
La dette est volontaire ! On appauvrit les pays pour leur faire perdre leur souveraineté !
Déjà Soljenitsyne nous avait averti ! Le Nouvel Ordre Mondial est la mise en place d’un gouvernement mondial avec une oligarchie dictatoriale à la tête :
Contrairement à ce qui est écrit sur ce lien, je ne pense pas que la « suppression de la religion catholique » soit au programme. Les religions, toutes les religions, depuis des siècles, sont au service de quelques uns pour l’asservissement du plus grand nombre. Les religions restent un outil pour cette prise de contrôle.
Myret Zaki fait une mise à jour et précise certains points abordés dans cette conférence : http://www.youtube.com/watch?v=6phVnSiZE60
Merci de ces précisions.
Je trouve l’analyse de Myret Zaki sur la crise de la dette crée et entretenue par la folle et criminelle spéculation très intéressante. L’idée d’Etienne Chouard sur le tirage au sort serait à débattre. Plus de participation citoyenne pour une vraie démocratie ne serait pas un mal.
C’est bien dommage que les débats de fond comme ceux là ne soient guère relayés par les « grands » médias (je devrais vraiment penser à jeter ma télé à la poubelle) Heureusement qu’il y a internet pour ce genre d’échange. Merci pour ce partage!
Les grands médias appartiennent à des grands groupes industriels, il n’est pas dans leurs intérêts de propager ces nouvelles et d’ouvrir les esprits à la réflexion.
D’un autre côté, j’ai envie de dire que si c’était très simple, nous nous rendrions compte de l’arnaque très simplement et rapidement. Non. C’est un métier que d’arriver à tirer de l’argent plus ou moins légalement (puisque nombre de politiques sont dans le coup) et le faire disparaitre du circuit.
Le drame c’est la complicité d’une grande partie de la gent journalistique : On nous parle de la dette comme d’une fatalité, et pas de son origine. L’argent « il n’y en a plus ».
Mais rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme comme disait Lavoisier. Il serait intelligent de se poser la question « où est- il passé ? »
Mais tous n’ont pas intérêt à se poser cette question.
Du coup, c’est triste de voir beaucoup de gens de se refuser à réfléchir, à refuser de se poser cette question. C’est consternant d’entendre « oh c’est trop compliqué pour moi, ça ne m’intéresse pas » et de marcher plutôt de courir dans le sens de certains politiques « et d’entendre ensuite « mais y a trop d’assistés, en tout cas »…
Nous ne nous rendons pas compte de l’arnaque parce que les éléments de réflexion ne nous sont pas fournis, bien au contraire. Combien d’entre nous tremblent encore lorsqu’ils ont affaire à leur banquier, qui n’est finalement qu’un de leurs employés ; une personne à qui ils ont confié leur argent et la gestion de celui-ci… ?
Vous faites erreur. Le banquier n’est plus au service du client. Depuis quelques années, le banquier ne gère plus l’argent de ses clients, pardon, de ses employeurs puisqu’au final c’est vous et moi qui le payons, mais les excédents laissés quasiment gratuitement à sa disposition par vous et moi dans le seul intérêt de la banque. Et ce système s’auto-entretient. Le glissement sémantique a eu lieu lorsque le petit porteur (souvent schizophrène parce que c’est le même qui pleure sur le chômage en France en achetant chinois et en voulant des placements financiers intéressants) a été remplacé par les fonds communs de placement. C’est ce glissement qui nous a permis de passer du capitalisme entreprenarial (ou le chef d’entreprise commande) au capitalisme financier (celui ou la banque, qui a réuni les petits porteurs, commande et impose des directions délirantes aux entreprises).
Le banquier n’est donc plus aujourd’hui qu’au service de son propre intérêt à très court terme et ce phénomène s’est accéléré depuis le début des années 1990 lorsqu’il a été possible de spéculer à la hausse ou à la baisse à horizon de fractions de secondes.
Nous sommes bien d’accord ; le banquier n’est plus à notre service dans les faits mais il est quand même supposé l’être (de même que nos « représentants » politiques). Leur rappeler cela, ne serait-ce que par notre attitude, ne peut pas leur faire de mal, et nous permet de ne pas entériner cette idée galopante qu’ils ne nous doivent pas de comptes… Surtout dans les grands groupes bancaires.
Je suis parfaitement d’accord, mais il ne faut pas oublier que c’est un jeu à somme nulle à partir du moment où vous êtes contraint d’avoir un compte en banque… Et mine de rien, ça change la donne. Je ne suis pas réellement sûr qu’une banque soit meilleure qu’une autre (enfin, quoique, j’ai peut-être une adresse, mais je ne vais pas l’écrire ici…).
Nous sommes d’accord. Il y a depuis peu des « banques éthiques » qui se sont créées… Une piste à creuser peut-être.
c’est vrai, concernant la « trouille » envers le banquier.
Pour les infos aussi. Mais n’est-ce pas le boulot des journalistes que de nous donner les clés ? En l’occurrence, j’ai plutôt l’impression qu’ils gardent les pistes floues, et que surtout il y a peu de recherche.
Quant à la citation, “oh c’est trop compliqué pour moi, ça ne m’intéresse pas”, c’est truc que j’entends sur mon lieu de travail alimentaire depuis deux/trois ans. Et il y a du passage, vous pouvez me croire.
Ce serait le boulot des journalistes si les journalistes étaient réellement indépendants, ce qui n’est pas le cas en France (à quelques rares exceptions près, des exceptions qu’on voit peu ou pas du tout dans les grands médias). Outre Sarkozy qui avait organisé les « Assises du journalisme » pour mieux les voir couchés, n’oublions pas que la plupart travaillent dans des organes de presse ou des médias qui appartiennent à de grands groupes financiers dont l’intérêt n’est pas de nous informer mais bien de nous déformer.
Tout à fait d’accord, c’est là où je voulais en venir.
Très très intéressant !
Je voudrais signaler un livre d’intérêt public sur le même sujet :
« Ce que les banques vous disent… et pourquoi il ne faut presque jamais les croire » de Pascal Canfin.
Environ 120 pages et 5 euros. C’est aussi très bien expliqué. Je n’ai pas d’intéressement sur les ventes de ce bouquin mais comme on dit : « un homme averti en vaut deux ! »
Merci de ces références.
Merci pour cette vidéo (très instructive au passage), mais je vais la « relire » plusieurs fois, j’ai un neurone qui a cédé en plein milieu du visionnage.
Bonjour
J’ai trouvé ce blog assez croustillant ( est ce la bon endroit pour le poster ?) .
En espérant qu’il vous fera sourire, à vous qui nous faites sourire.
http://blogs.rue89.com/lettres-sara-fistole
Merci, j’irai jeter un coup d’oeil (quand j’aurai le temps).
et ils n’ont pas honte de demander ca…
« L’annonce
« Nous avons besoin d’un article par jour à propos d’une actu food à Paris ou en Île de France (ouverture resto, événement culinaire, sortie de livre de recettes, interview, etc) pour un site web. La rémunération est de 5€ par article (brève), donc 150€ par mois. Idéal pour un(e) étudiant(e) ou un(e) freelance passionné(e) de gastronomie. »
La réponse osée de Sara Fistole
Madame, monsieur,
Conditionnée par la nourriture depuis mon plus jeune âge, passionnée par l’actualité et les sorties au restaurant dont je me prive quotidiennement, je pense pouvoir naturellement correspondre au profil que vous recherchez dans le domaine de l’« actu food ». Forte d’un certain nombre d’expériences dans la restauration, sachez également que je connais les coulisses de la gastronomie et le prix qu’il en coûte à certains pour lui assurer ses prestiges.
Une grande chance
Par ailleurs, étant habituée à écrire gratuitement depuis l’âge de 5 ans, je suis sûre que ce détail ne manquera pas de vous intéresser dans une certaine mesure.
Mes professeurs lisaient mes rédactions en classe sans que je ne réclame jamais le moindre centime et, tout au long de ma scolarité, j’ai rédigé des milliers de copies d’examen sans être payée. Même à l’université, les centaines de pages de mémoires élaborés pendant des mois ne m’ont jamais rien rapporté.
Je suis donc parfaitement disposée à répondre à vos exigences littéraires pour seulement 5 euros par jour, ce que je considère déjà comme une grande chance au regard de mes activités quotidiennes d’écriture non rémunérée.
Chaque matin, un courrier de Dieu
En effet pour tout vous avouer, ayant reçu les grâces divines d’une fée qui s’est penchée par hasard sur mon berceau à ma naissance, écrire ne me demande aucun effort particulier et ne pourrait en aucun cas s’apparenter à un travail.
Je reçois ainsi tous les matins un courrier de Dieu qui me livre les textes à rédiger pour la journée, ce qui me laisse beaucoup de temps pour d’autres activités parallèles, vous vous en doutez.
Homard ou sandwich (café de la machine inclus)
Cependant, vous ne mentionnez à aucun moment le prix des repas dont il faudrait rédiger les brèves culinaires. Pardonnez cette remarque peut-être inappropriée, mais si je dois à titre d’exemple raconter, il me faudrait une avance financière pour le goûter, de toute évidence.
Or, vous ne précisez rien à ce sujet, et je serais fort embarrassée de devoir payer ces luxes de ma poche alors que je n’en ai pas les moyens. Malheureusement, la fée de la nourriture était absente de mon berceau, Dieu m’envoie rarement de quoi manger pour la journée, et je dois comme tout le monde payer mes courses à la caisse du supermarché.
Si toutefois ces repas n’étaient pas financés par vos soins, je pourrais éventuellement écrire un article sur les sandwichs de l’université Paris-III, café de la machine inclus dans la formule qui approcherait donc les 5 euros.
Que diriez-vous d’une brève sur les Restos du cœur ?
Autre solution pour vous dépanner, je peux toujours rédiger une brève sur les Restos du cœur : cela ne vous coûterait rien, et mon récit vous permettrait peut-être d’avoir un aperçu de la réalité – le peuple a faim, madame, monsieur, est-il nécessaire de vous le rappeler.
Dans ce cas, les 5 euros que vous proposez gentiment me serviront certainement à recharger mes cartouches, en espérant que la bonne fée transforme mon stylo magique en fusil à pompe. En effet, il me semble que certains outils seraient plus utiles que d’autres par les temps qui courent.
En vous remerciant par avance de l’intérêt que vous aurez porté à ma candidature, je vous prie d’accepter, madame, monsieur, mes salutations distinguées.
Sara Fistole. «
Extrait du blogue de Sara Fistole, donc (ici : http://blogs.rue89.com/lettres-sara-fistole).
C’est pour nous mettre en appétit ?
Bonjour,
merci beaucoup pour le lien.
Si vous ne connaissez pas, ces liens vous intéresseront peut-être :
http://monnaielibre.creationmonetaire.info/
http://revenudebase.info/
Bonne journée, Gorgibus
Merci, on n’est jamais trop (bien) informé.