Bien sûr on eût pu la croire
attirée par les poissons, puisque
se prénommant Daphné, mais
ce n’est pas pour ça qu’au cinéma
on prit de ses nouvelles, mais bien
pour « Les oiseaux » écrit en 1952
et porté à l’écran en 63 par Hitchcock.
J’avais d’ailleurs tenté une première approche
à la façon Coquelet (c’est à dire au stylo Bic
en légers tramages) mais j’ai rapidement dû
abandonner. Mon admiration pour le travail
de ce garçon n’en est que plus grande ; il maîtrise
parfaitement sa technique et se bousille les yeux,
sans doute le poignet et probablement le dos.
Chapeau bas, l’artiste.
.
personnellement j’aime tellement ta ligne que je trouve presque dommage que tu essayes de faire du Coquelet 😉
mais tu nous régale tout de même, chapeau l’Artiste
Je n’aurais jamais trouvé , même si j’adore ce qu’elle a écrit, Rebecca , entre autres , je ne savais pas du tout la tête qu’elle avait! Chacun sa technique et ses points forts, je pense que vous n’avez rien à envier aux autres et puis , si vous faites tous la même chose, la ballade de blog en blog serait monotone , tandis que là , on peut aller de merveilles en merveilles et c’est très chouette!
Cela m’intéressait d’essayer cette technique, ne serait-ce que pour en mesurer les difficultés. Je n’en ai que plus d’admiration (mais rien d’envieux) pour le travail de Thierry Coquelet, qui est un grand.
… et Rébecca, et l’Auberge de la Jamaïque, certes moins flippants que « les Oiseaux » ! Ravi d’avoir donné la bonne réponse, et je reconnais qu’elle paraît quelque peu blonde. Big Alfred avait donc de quoi fantasmer sur elle !…
Hallucinant ce que fait Coquelet!
Merci pour cette découverte.
Je répète,
mais la découverte est telle :
Merci de nous avoir fait découvrir Maître Coquelet :
même la vidéo est tellement admirable qu’on peut croire à un trucage !
Je suis à la fois impressioné et ému par sa caricature de Marlène Dietrich : je ne suis pourtant pas un émule de cette star, mais par la grâce de Maître Coquelet, je la trouve terriblement séduisante. Impressionnant.
Si votre Daphné n’a pas été croquée au stylo, peut-être que plus tard, avec un modèle (chauve ?) vous retenterez la chose et qu’on aura le droit de voir votre oeuvre !
Cette Daphné ci est réalisée au stylo, mais je n’ai pas eu la patience de peaufiner le tramage avec la finesse et l’élégance d’un Coquelet.
Euh oui, pardon pour mon imprecision ! (c’est ce que je voulais dire…)
Vos rapports si élégants entre experts me font penser que l’art du dessin a bien de la chance de ne point connaitre les affres de la concurrence!!!! Plaisanterie mise à part et tout respect dehors, si vous eûtes été rivaux lors d’une joute, (Ah! Mon coeur s’émeut au souvenir des « Tac au tac » d’antan…Druillet, Gotlieb, Brétécher, Fred et consors) voici en quelques vers comment on eut pu voir la scène…
Maitre Coquelet sur un croquis penché
Faisait de son Bic des tramages.
Maitre Maester, du talent subjugué
Se mit aussitôt à l’ouvrage.
Eh! Maitre Coquelet
Que votre trait est fin,
Que votre humour me sied!
Sans mentir, si vos dessins
Plaisaient à d’autres autant qu’à moi,
Vous seriez le Phénix du blog de chez moi.
A ces mots l’artiste ne se sent plus de joie;
Il crayonne si fort qu’il en troue le papier!
Maester s’esbaudit
Et dit :
« J’aurais bien crayonné quelque chose d’aussi beau
Encore eut-il fallut qu’on vit le résultat! »
Coquelet, honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
Vous êtes très affable…
Bin comme d’hab’ sur le c…, y a pas a dire je ne regarderai plus mon bon vieux Bic crista, de la meme maniere… celui de mon enfance, temoin fidel de mes souffrances enfantines et orthographiques,
petite anecdote, un jour à la maison est venu un vieux pote prendre un pot. Nouvellement installé, je lui fis faire le tour du proprio.
-« tiens t’as clavier Gros-tanpis toi? dit-il en me montrant le cadeau que le pere Noel 1998 avait fait à mon fils et un peu à moi même, (si si… un peu…) »
– » wouai, wouai lachais-je faussement détaché, me rappellant qu’il était a ses heures facteur d’orgue, et organiste lui-meme »
Quelle ne fut pas, mon béatification auditive d’entendre l’introduction, de la non moins celebre tocata et fugue de m’sieur Bach et de voir, ce meme clavier s’animé et repondre parfaitement à la joute contrapuntiques sous les doigts experts de mon pote alors; qu’il braillait laborieusement une administrative lettre a Elise sous mes doigt gourre.
Je reprendrais doc une citation des breves de comptoir de m’ieur Gourio, ( mon livre de toillette preferé)
» Un mont-blanc à 120 euro!!! c’est que la frime, ca fait autan de faute qu’un bic à 20 centimes »
note si quelqu’un avait des info sur l’émisson tac au tac que je recherche sur You motion ou Daily tube je prends (les années de diffusion, réla, etc meme sur INA.fr choux blanc )
Je rebondis sur ce dernier commentaire : quelqu’un sait-il s’il existe des archives de cette fabuleuse émission qui a bercé mon enfance « Du Tac au tac … », signée Jean Frapat me semble-t-il ?…
à quand de nouveaux croquis si vite fait qu’il brulent les yeux tellement ton style est sur.
je crois bien que déjà lors de « l’obsédé sexuel » tes constructions et ton sens des valeurs(lumineuses) étaient bien plus avancée que celles de Coquelet aujourd’hui.
il a du chemin à faire pour te rattraper de ce côté là.
je comprends que tu veuilles te renouveler, mais n’oublies pas de nous montrer des crobs 😉 il faut de tout pour faire un blog.
il faut de tout pour faire un blog,
il faut de tout pour faire un homme,
il faut de tout pour une vie d’homme,
mais pourtant moi, je ne fais rien
et j’ai un président de rien du tout
ou de si peu et de si sale que j’en vomit
tout d’un seul coup.
Ce n’est ni une course, ni un concours. Thierry Coquelet est un artiste brillant, il n’a pas à me « rattraper »…
j’adore le travail de Coquelet, c’est pour ça que je le critique, je me rattrape comme je peux
Curieusement, vous avez posté votre mot d’excuse sans avoir lu le commentaire de Coquelet puisque je ne l’avais pas encore publié…
Pour faire suite au propos fort sympathique de Maëster me concernant, j’aimerais apporter une précision nécessaire. S’il m’est arrivé de pratiquer le dessin au stylo bille il y a fort longtemps, c’est bien la technique du Maître des lieux, par ses prouesses caricaturales, l’acuité visuelle qui le caractérise, sa perception de l’humain derrière l’enveloppe de chair, la légèreté, la vivacité et la précision de son dessin, qui a suscité l’envie puis le plaisir de reprendre cet outil à peu près aussi bien conçu pour le dessin qu’un peigne pour monter une crème chantilly.
Bref, je sais tout, absolument tout ce que je dois à cet illustre et ineffable modèle, et pèse aussi sincèrement qu’humblement mes mots pour l’en remercier.
Cher Maëster, tes deux dessins de Daphné du Maurier sont admirables car tu as parfaitement saisi l’expression un peu « bad girl » (pour l’époque) qui émane de la photo assez insolite dont tu t’es inspiré. La dame avait par ailleurs un air beaucoup plus sage, mais le choix de cette photo-là était sans doute le plus judicieux.
J’espère surtout que l’abandon du tramage n’est dû qu’au manque de temps nécessaire pour le réaliser (peut-être avais-je seulement oublié de préciser qu’il en faut…), car ce qu’il est possible d’apprécier ici me laisse déjà songeur quant à ce que la restitution de l’esprit particulier de cette photo aurait pu produire si elle avait été aboutie. Cette caricature est aussi remarquable que ce à quoi tu nous as habitués en d’autres occasions où tu combines différentes techniques, comme pour Kipling, Delacroix, Eiffel ou Chet Baker (il y en a tant), et qui constituent de véritables références techniques pour moi. N’en déplaise à Daphné du Maurier, mais quiconque ne le verrait ni ne le comprendrait serait vraiment soit laid soit sot.
Thierry Coquelet
Cher Thierry,
c’est très embarrassant de publier ton commentaire, on va croire que je me rengorge. Mais je profite de l’occasion ; puisque tu sais tout ce que tu me dois, pourrais-tu me rembourser avant la fin du mois ? Merci… (pour tout)
Bien, c’est toujours amusant de faire une chantilly avec un peigne (quand on a le temps), ça fait saliver ceux qui ne savent pas le faire, même avec un fouet.
c’est toujours moins long à réaliser qu’une gravure à la pointe sèche.