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En ces temps où les bohémiens sont si mal vus,
il n’est pas inutile d’écouter le libre poète :
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue,
Rêveur j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
par la nature, heureux comme avec une femme.
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Joyeux anniverlaine (oups), Arthur.
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WAOUHHH! Double WAOUHHH!!!
Merci camarade.
Cher monsieur
Carolomacériens que nous sommes, ma femme et moi-meme, sommes d autant plus touchés ( encore une fois) par la beauté de ce dessin et la beauté de ce poéme qui réunira une fois pour toute ( j’ espere) , ceux qui croient en un monde pourri et ceux qui continuent a croire en des lendemain meilleurs.
Merci de rendre hommage a Mr Rimbaud.
Cordialement
Mme et Mr lorenzzo
Wahou !! il est un rien beau votre Arthur. Un petit coté coquelet dans le traité qui n’est pas pour me déplaire, belle performance.
Beaucoup de douceur et de sensibilité dans le traitement.
Beaucoup de tristesse et de perception dans le regard.
Merci pour cet instant de poésie.
J’adore ce poême d’Arthur, et tant d’autres, ainsi qu’à la manière dont il apparait dans les aventures de Corto
C’est vrai que dans certains moments, il est plaisant de penser à Rimbaud, personnellement lorsque de vieilles blessures se réveillent.
Merci pour ce rayon de soleil
Aaaaah (noir), OOooooohh (bleu) … Je m’exclame et me réjouis de cette belle leçon. Double leçon, en réalité : le texte et le dessin, tous deux parfaits.
Brave type,ce Rimbaud,un peu visionnaire,en fait!!!Bon anniVerlaine,donc 😉
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal
l’air pensif, et pas sérieux quand on a 17 ans (l’âge de Guy Mocquet… pardon..) y est.
Merci pour ce joli cadeau.
Pour se remettre d’un petit coup de frais, le matin quand viennent l’automne et l’hiver, il suffit d’ouvrir un recueil d’œuvres de Rimbaud. Et hop ! Un ver, ça va, trois vers, bonjour l’été, gars. L’accoutumance à Rimbaud devient presque aussitôt inévitable ; elle reste alors toute une vie dans un coin du cerveau. Mais il n’y a pas que lui : c’est aussi ce que les oreilles et les peaux aiment.
Sur une feuille de papier, prodiguer le dessin d’une main sujette à de tels ébats, tôt, ivre du stylo et de son modèle, est tout aussi agréablement contagieux. Ce Rimbaud beau (et mieux que ça), m’a filé la pêche pour le reste de la journée.
« Sûr, ça joue, un voeu lourd de pêche rosé blanc… » comme il disait lui-même (à peu près) en faisant La maline.
Quitte à mettre un lien musical, je vous conseille l’écoute de ce texte mis en musique et chanté par Jean-Louis AUBERT.
Je préfère le « paix à son âme gloire à son cul » de Higelin et la version musicale de Charlebois (cliquez sur « l’amour infini » dans le texte). Celle de Aubert me paraît trop scolaire, elle ne me fait pas rêver comme celle de Charlebois. D’ailleurs, personnellement, j’ai du mal à supporter la voix de Jean-Louis Aubert.
Moi, ça me rappelle un adjudant chef des Forces Françaises en Allemagne qui nous gueulait ses ordres en vers ( et contre nous)…un certain Arthur RAMBO, poète des armées qu’il eut fallu désarmer…
C’est à l’aune de telles expériences poétiques qu’on choisit une existence sylvestre…
Génial! Magnifique! Superbe! J’adore!
Dur de caricaturer une belle gueule… n’oubliez pas le dormeur du val (j’ai pas dit du philippe Val)
sur l’absurdité de la guerre (ou de la violence en général), c’est d’actualité
Quel poète ! Heureusement que, les sortant de ses vers, il a remis les pieds sur Terre en se lançant dans le trafic d’armes 🙂
Très beau Rimbaud. Je l’avais reconnu, c’est pas rien. Il faut dire que chaque fois que j’accompagne ma fille chez l’orthodontiste (oui, je raconte ma vie, là), je peux contempler une version de Raymond Moretti. Et, ma foi, celui-ci tient largement la route…
Tout simplement magnifique !
Merci, cher monsieur, de me permettre de découvrir cette version de Charlebois / Higelin.
Voir cet air enfantin au lendemain de ses 70 printemps, c’est touchant… (je parle du grand Jacques bien sur, pas de Rimbaud)
Et bravo pour votre coup de crayon qui va à l’essentiel et qui se paufine au fil des ans…
Un moment de poésie à partir d’une poésie… De la poésie au carré quoi. Merci de m’avoir donné l’occasion, au détour de ma cyberrance, de relire ce poème et, comme à chaque fois, de m’y émouvoir.
Merci Maître, cela fait beaucoup de bien, ça réchauffe l’âme autant qu’un bon café bien fort.
Il y a même la touche « photo ancienne » dans le traité du crayonné!
J’y trouve une douceur qui ne vous est pas coutumière
mais qui est bien agréable!
Ce n’est pas du crayon mais du Bic (les mêmes que Thierry Coquelet, plus fins et plus doux que le Bic crystal).
Beaucoup d’hommage, moins d’actu en ce moment mais c’est sympa aussi.
Belle hommage sur l’un de mes pouet préférés si l’on jumelle votre dessin (et pas dessein) à la chanson de HFT on obtient un hommage complet. bravo.
Très beau rendu. mais est-il encore nécessaire de vous le préciser.
Un « Waouh » de plus.
Votre dessin est sublimissime… il me trouble.
Juste magique, merci Maitre.
La poésie……………………puis son portrait…………..que rajouter de plus……………….tout est parfait…………..
Vous allez penser que c’est par susceptibilité suite à mon message précédent (quant à la version épurée et superbe de J-L Aubert de « sensations ») mais je souhaiterais apporter un commentaire à votre dessin. En effet, contrairement à la photo célèbre qui vous a inspiré, je ne retrouve pas les joues enfantine du poète et la chevelure que vous avez esquissée me fait plutôt penser à celle d’un étudiant « oxfordien » plutôt qu’à celle d’un rêveur solitaire.
j’assume d’autant plus mes propos que cela fait 25 ans que je vénère votre travail.
Merci pour ce très bel Arthur. Vous nous feriez un Isidore Ducasse ? plus difficile à trouver mais tellement « grand » et si peu connu ! Merci pour vos sourires grinçants et vos bons mots douteux, ce sont les meilleurs. Bien cordialement, Marie-Laetitia
Vous appréciez donc Rimbaud mais trouvez l’autre en amont… Je verrai ce que je peux faire, début avril par exemple…